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Suicide: la maladie d'Alzheimer et les antidépresseurs
Certains antidépresseurs et antipsychotiques augmentent le risque de suicide
La revue Prescrire, spécialisée dans la publication d'informations sur la santé publique, a publié le 16 mai 2013 un article concernant la survenue de suicides parmi des personnes prenant des antidépresseurs et des antipsychotiques. L’information est issue d’une étude réalisée par la faculté de médecine du Massachusetts General Hospital. Le résultat de cette étude montre un risque 3 fois plus élevé de suicide chez les patients prenant des antidépresseurs que chez ceux prenant un placebo. Cette étude a été réalisée auprès de 190 699 personnes qui ont été hospitalisées en 2002 aux États-Unis.
Pour mener à bien leur analyse, les chercheurs ont pris en compte les facteurs de risques qui peuvent augmenter le risque de suicide chez les personnes ayant une maladie dépressive ainsi que des facteurs de risque de suicide qui peuvent affecter la prise de certains médicaments. Ils ont ainsi identifié :
- la survenue d'un épisode dépressif majeur, - la prise d'un traitement à base d'antidépresseur, - la prise d'un traitement de substitution aux opiacés, - une prise concomitante d'un antipsychotique et de la carbamazépine - un suivi psychiatrique insuffisant - une prise en charge psychiatrique insuffisante ou inadaptée - un épisode d'hospitalisation pour le traitement de la dépression. Les chercheurs ont ensuite comparé cette surcharge de risque pour un épisode de suicide avec ceux observés pour des personnes n'ayant pas de maladie dépressive.
Les auteurs ont ainsi observé que la prise d'antidépresseurs, de traitements de substitution aux opiacés, de troubles psychiatriques concomitants ou de prise en charge psychiatrique inadaptée augmentaient le risque de suicide de 2 à 3 fois plus que les personnes qui avaient un épisode dépressif majeur et qui ne prenaient pas ces médicaments.
Ce résultat n'est pas nouveau. Des études similaires avaient déjà montré que les personnes ayant un épisode dépressif majeur présentaient un risque de suicide multiplié par 3 comparé à celles n'ayant pas de dépression majeure et ayant pris les mêmes médicaments.
Les auteurs précisent que le risque de suicide n'est pas lié au profil du patient ni à son âge, ni au sexe mais à la pathologie sous-jacente.
En effet, les médicaments ayant une action sur le cerveau sont à l'origine d'une surcharge de risque pour les patients présentant une maladie dépressive ou un trouble psychiatrique. Les antipsychotiques et les antidépresseurs augmentent ainsi de 5 fois le risque de suicide, les benzodiazépines (z-drugs) augmentent de 1 fois le risque de suicide et les neuroleptiques augmentent de 1,5 fois le risque de suicide.
L'effet de ces médicaments sur le risque de suicide est bien réel. Il est important de ne pas les arrêter brutalement et de bien suivre la prescription.
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L'huile essentielle de lavande vraie, un remède efficace contre le stress
L'huile essentielle de lavande vraie (Lavandula angustifolia) possède des vertus reconnues dans le traitement des troubles nerveux. Pour profiter de ses bienfaits, il est important de bien la choisir. Voici quelques conseils pour choisir une huile essentielle de lavande vraie de qualité :
Pour un usage externe :
Le plus simple est de réaliser soi-même une infusion en ajoutant un peu de fleurs de lavande dans une casserole d'eau bouillante. L'effet bénéfique est obtenu dès les premières minutes et la décoction peut être utilisée pour calmer les troubles nerveux légers.
Pour une utilisation interne :
Lavande vraie (Lavandula angustifolia) en infusion : 1 cuillerée à café de fleurs séchées de lavande vraie dans une tasse d'eau bouillante.
Lavande vraie (Lavandula angustifolia) en décoction : 1 cuillerée à café de fleurs séchées dans une tasse d'eau bouillante.
Lavande vraie (Lavandula angustifolia) en huile essentielle : 1 goutte pure sur un support neutre (fleur, huile, miel,...) pour un usage externe.
Anti-inflammatoire: l'ibuprofène, le ketoprofène, le diclofénac et l'aspirine ne présentent pas de danger
Publié le 16/05/2013 - Modifié le 19/05/2013
Mis à jour le 19/05/2013 à 11:53Un nouveau rapport vient d'être publié par la revue Prescrire dans le but d'alerter les médecins sur les risques d'utilisation de certains médicaments anti-inflammatoires. Le document est une compilation des études effectuées par les scientifiques de cette revue pharmaceutique pour déterminer les doses à ne pas dépasser lors de l'utilisation de ces médicaments.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène, le kétoprofène, le diclofénac ou encore l'aspirine ne présentent pas de danger lorsqu'ils sont utilisés selon les doses prescrites et dans les conditions d'utilisations. Une nouvelle étude menée par la revue Prescrire révèle que les AINS sont en réalité des médicaments très dangereux.
"Ces produits peuvent être prescrits par les médecins sans aucune surveillance. La dose maximale journalière de 60 mg d'ibuprofène doit être utilisée dans le cas d'une douleur intestinale ou de symptômes similaires", prévient le rapport. La revue rappelle également que l'utilisation de certains anti-inflammatoires comme l'ibuprofène ou le kétoprofène est à éviter lors d'une infection respiratoire ou d'une infection urinaire.
L'aspirine est quant à elle à éviter lorsque des symptômes tels que la fièvre, la diarrhée ou des vomissements sont présents.
Les AINS peuvent provoquer des troubles digestifs et une irritation de la muqueuse intestinale avec une éventuelle insuffisance rénale.
Le diclofénac, utilisé dans le traitement de la douleur et de l'inflammation, ne doit pas être administré à des doses plus élevées que celles prescrites et dans les conditions d'utilisations.
, médicament à base d'acide acétylsalicylique (Aspirine) ne doit pas être utilisée lors de douleurs musculaires ou de troubles gastro-intestinaux sévères.
De plus, le rapport indique que "la plupart des AINS ne sont pas métabolisés dans le foie". Les métabolites du diclofénac et de l'ibuprofène passent par le foie. Ces métabolites passent ensuite dans le sang et se retrouvent dans le plasma sanguin où ils peuvent provoquer des troubles neurologiques ou rénaux graves voire engager le pronostic vital.
Ces médicaments anti-inflammatoires peuvent également provoquer des troubles de la coagulation et une insuffisance rénale. L'aspirine et le kétoprofène ont été associés à des troubles de la fonction rénale et peuvent provoquer des lésions rénales.
La revue pharmaceutique Prescrire précise également que ces médicaments "peuvent entraîner un syndrome de Reye" chez l'enfant de moins de 15 ans présentant un épisode de grippe.